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Dans les Pyrénées, « la présence de l'ours et celle des troupeaux sont compatibles »
Cela relève parfois d’une stratégie d’opposition, mais le plus souvent surtout d’un manque d’information objective et validée. C’est un frein à la protection de l’espèce, mais aussi à sa valorisation par les locaux. La popularité de l’ours brun en fait pourtant un des meilleurs ambassadeurs des Pyrénées.
Voici un exemple de parc de nuit 100% efficace pour l’ours et le loup. ça se passe en Aragon (Espagne)… à quand en France ?
Les demandes d’installation de clôtures et d’achat de mastins contre l’ours et le loup montent en flèche en quatre ans. https://www.heraldo.es/.../se-disparan-las-peticiones...
Le gouvernement d’Aragon a subventionné 130 agriculteurs en 2021 pour mettre en place des mesures de protection, soit 60% de plus que lors du premier appel à l’aide.

A SAVOIR : PREDATIONS EN 2022
France : 331 « attaques » prises en compte par l’État. Nombre de victimes stables : 590 (570 en 2021). Aucune attaque sur les ruches.
Espagne : Seulement 31 « attaques ». Aucune attaque sur les ruches.
Les actions de protection mises en oeuvre grâce au programme PIROSLIFE sont efficaces.
En France, qui paye les mesures de protection ? Sont-elles efficaces ?
 
En France, l’État a décidé d’aider les éleveurs à cohabiter avec l’ours. Ainsi, des mesures incitatives permettent aux éleveurs de mieux protéger leurs troupeaux : embauche de bergers, fourniture de clôtures électriques, mise en place de chiens de protection. Tous les éleveurs qui ont testé ces mesures constatent une baisse importante des pertes de bétail, généralement au-delà des pertes liées à l’ours lui-même. En effet, la conduite du troupeau et les soins prodigués par le berger évitent également des pertes par maladies, chutes, foudre … Une étude réalisée auprès d’une quarantaine d’éleveurs a permis de montrer que la mise en place de chien(s) de protection permet de réduire les pertes par prédation (y compris les chiens, la cause de prédation principale) et vol de 92% en moyenne !

Il n’y a pas chez tous les éleveurs la volonté de protéger correctement leurs troupeaux. De leur point de vue, il faut laisser vivre les animaux destinés à l’abattoir ou au fusil. Ils ne voient pas la valeur patrimoniale des ours pour la génération future. Les ours vivent dans des espaces naturels que l’on exploite. L’Italie, l’Espagne, la France ont créé des subventions pour protéger les troupeaux. Il faut des chiens, des clôtures, des bergers pour y arriver. Le pastoralisme actuel n’est pas celui d’antan. Les troupeaux étaient plus petits, autrefois, il y avait plus d'espace pour qu’ils vivent. Maintenant, ils sont immenses. Il faut revenir aux valeurs du pastoralisme, d’autant qu’ils ont des aides.
Les aides concernent le gardiennage, les chiens de protection, les clôtures, les diagnostics de vulnérabilité.
Le taux d’aide est de 80 % de la dépense éligible et 100% pour l’analyse de vulnérabilité et le test de comportement des chiens de protection.
Exemples de plafonds annuels des dépenses : gardiennage + chiens, variable en fonction du nombre d’animaux du troupeau (de 150 à plus de 1500) et du mode de conduite. Plafond de 9 250 € à 31 250 € en mode de conduite « gardiennage » en cercle.
Pour financer le travail du berger ou embaucher un salarié ou un prestataire de service, le plafond des aides s’élève à 2500 €/ par mois en mode « gardiennage ». Achat d’un chien de protection plafond : 375€ ; entretien annuel du chien : 815 €/chien/an. Achat de clôture : plafond de 6500€ en cercle.
Confrontés à la présence du loup depuis plus de 25 ans, Ingrid et André élèvent 400 moutons au col de Sagnes, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Suite à des prédations importantes sur leur cheptel en 2010, ils ont décidé de tout mettre en oeuvre pour se prémunir de nouvelles attaques. Pari gagné ! Aujourd’hui, leur modèle de protection suscite la curiosité d’autres éleveurs mais aussi de l’administration. Militant de la cause animale, le photographe Pierre Chancy a recueilli le témoignage de ces paysans « bien ancrés dans leur pays ». Il partage le fruit de son travail avec l’ASPAS. Vidéo © Pierre Chancy, sur une idée originale de Fabien Robert.
Et si on pensait "autrement" ?
Les éleveurs peuvent-ils coexister avec un plantigrade ?
Parfois, on a l’impression que c’est « écolos contre éleveurs ». Mais c’est plus compliqué que ça. Les éleveurs favorables à l’ours s’expriment peu dans les médias. Pourquoi ?
 
À toute personne qui avec bon sens et lucidité d'esprit, dans un monde en plein chaos, s'interroge sur les problèmes actuels et aspire, par une attitude active, à mettre en œuvre des approches respectueuses des lois de la Vie.
Photo Catherine Brunet
La cohabitation avec l’ours ne se résume-t-elle pas à l’acceptation de l’autre ?
Les animaux ne sont pas des machines, ils vivent dans un monde d'émotions, de représentations sensorielles, sont capables d'affection et de souffrances, mais ce ne sont pas pour autant des humains. Le paradoxe, c'est qu'ils nous enseignent l'origine de nos propres comportements, l'animalité qui reste en nous...
En observant les animaux, j'ai compris à quel point le langage, la symbolique, le social nous permettent de fonctionner ensemble. Pourtant, je constate à quel point nous avons encore honte de nos origines animales.
Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos, et permis de les tuer ou les évincer sous toutes les formes. Il semble exister un langage universel entre toutes les espèces, une sorte de bande passante sensorielle qui nous associe aux bêtes. J’en suis persuadé.
Choisir entre l'homme et l'animal, entre celui qui parle et celui qui ne parle pas, celui qui a une âme et celui qui n'en possède pas, celui qu'on peut baptiser et celui que l'on peut cuisiner. A cette métaphore tragique, qui a permis l'esclavage et l'extermination de peuples entiers, a succédé l'avatar de la hiérarchie, où l'homme au sommet de l'échelle du vivant se permet de détruire, de manger ou d'exclure de la planète les autres terriens, animaux et humains, dont la présence l'indispose. La violence qui me heurte le plus vient justement de la non-représentation du monde des autres, du manque d'ouverture, de tolérance, de curiosité de l'autre.
Et ce qui s'applique au loup, s'applique également à l'ours
POUR OU CONTRE LE LOUP ? Réponse d'un berger (intelligent) !
 
Alors que l'Italie vient de recevoir une distinction pour l'harmonie pastorale, l'entente des bergers et le loup sur tout le territoire italien, voilà la réponse plein de bon sens d'un berger qui explique bien la situation à la ministre de l'écologie" !
La bergère et l'ours - Une histoire de cohabitation dans les Pyrénées
Ancienne bergère, Catherine BRUNET explique dans ce livre, comment la cohabitation entre l'homme et l'ours est possible, et exprime son incompréhension face à cette polèmique qui dure et perdure.
Dans une longue interview de Catherine Brunet de l'Association Cohabitation Pastorale (ACP) signée Gilbert Laval, le journal libération apporte une nouvelle preuve que la cohabitation entre les bergers et l'ours est possible, contrairement aux affirmations répétées de l'ASPAP.

« L’ours, le berger et la bergère »
Catherine, 165 brebis, considère que l'ours a toute sa place dans les Pyrénées. Elle partage sa vie et son métier avec Arsène, opposant au plantigrade.
 
La bergère, l'ours... La polémique reprend en Ariège et dans les Pyrénées. Alors pour ceux qui n'ont pas lu mon livre, voici quelques extraits.... (13 éléments) CLIQUEZ ICI
Eleveuse et bergère en Ariège, Catherine défend un pastoralisme respectueux des hommes comme de la nature, y compris la cohabitation avec l'ours. Elle a fait partie de ces éleveurs et bergers qui ont osé prendre position publiquement.
Le moment venu de "raccrocher", elle raconte 15 années de militantisme, y compris les pressions exercées par le lobby anti-ours pour qu'elle se taise.
Le livre à lire pour passer le rideau de fumée et découvrir l'envers du décor d'un débat beaucoup plus politique que pastoral ...
Format 15 X 21cm 192 pages - Collection Pyrénées - Edition VOX SCRIBA
Pour vous mettre en appétit, lire la préface d'Alain Reynes, directeur de Pays de l'Ours - Adet.
"Pensez-vous qu'une jeune qui s'installe en montagne sans intégrer le respect de son environnement (patrimoine foncier, culturel, faune et flore sauvage) peut prétendre à un label de qualité au 21 ème siècle ? Je ne crois pas que "vivre en montagne" peut-être à lui seul un label. Je pense que les consommateurs ne sont plus dupes et que l'agriculture a assez souffert."
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Oui, le seul problème est la cohabitation. La perception du retour de l'ours par « certains » éleveurs relève certes d'une représentation sociale négative répandue dans la profession, mais aussi plus profondément de leur orientation économique et de leur vision de l'agriculture de montagne. La question de la cohabitation pastoralisme-ours n'est donc pas qu'une problématique de conflit environnemental, mais bien aussi une question de fond posée à l'ensemble du territoire et des acteurs quant aux orientations du développement de la montagne pyrénéenne. Si des associations ont pu démontrer la pertinence de l'idée de cohabitation et de développement durable, la généralisation d'une telle approche ne leur incombe pas. Or, les politiques environnementale, économique, agricole, touristique, forestière ... restent à ce jour trop différenciées pour qu'une gestion globale et cohérente soit mise en œuvre. Cela reste pourtant indispensable si l'on veut « sortir par le haut » d'une question aussi complexe.
On voit bien dans ce clip que la présence du berger et des chiens, dissuadent toutes attaques
Nous avons rencontré des pâtres exerçant une garde serrée profitable au troupeau, avec permanence auprès du troupeau et regroupement nocturne, présence de chiens de protection. Leur professionnalisme porte ses fruits. La garde serrée du troupeau et la présence des chiens de protection garantissent une limitation des prédations. Cette sécurité acquise permet de relativiser la présence du prédateur. En ayant mis en place le triptyque « pâtre + chiens de protection en nombre suffisant + parc de regroupement fermé électrifié » au complet tout se passe bien.
Photo Catherine Brunet
Des moyens de protection indispensables

Depuis dix ans, l’éleveur Olivier Maigre et sa femme Elise Thébault, bergère, travaillent en Béarn. Une zone jamais désertée par l’ours. Lorsqu’ils montent en estive dans la vallée d’Aspe, le troupeau de brebis qu’ils surveillent (environ 400 bêtes) est accompagné par au moins trois personnes et quatre patous, les chiens de dissuasion. Olivier Maigre sait que l’ours reste une menace pour ses bêtes. Après les avoir observées toute la journée, il les installe dans un parc fermé par des clôtures électrifiées durant la nuit. «Les subventions apportées par l’Etat facilitent la mise en place de ces dispositifs», souligne l’éleveur. En effet, depuis 2018, si l’on travaille dans un territoire où la présence de l’ours est avérée, les patous, leur nourriture, les clôtures et le gardiennage sont pris en charge à 80%.

Le couple de bergers Mireille Bonhomme et Marc Peyrusqué, voisins d’Olivier et Elise, travaillent dans les Pyrénées-Atlantiques depuis 1985. La moitié de l’année, ils partent avec leurs chèvres et leurs brebis près de Bedous et d’Etsaut. Ils gardent près de 1 000 bêtes. «Mon mari est sur l’estive avec deux patous et un employé. La nuit, il regroupe les animaux près de sa cabane avec les chiens, mais il ne les parque pas», précise Mireille Bonhomme. S’ils choisissent de ne pas enfermer les bêtes, c’est parce que le terrain pentu et caillouteux ne permet pas d’installer de barrières. Et puis, ils gardent toujours un œil sur elles. «Etre berger, c’est être avec les animaux en permanence dans la montagne.» Il est arrivé que l’ours s’approche des troupeaux mais les patous l’ont repoussé. «On n’a jamais été embêté», affirme la bergère.
Dans les Pyrénées, « la présence de l'ours et celle des troupeaux sont compatibles »

Les éleveurs peuvent-ils coexister avec un plantigrade ? Depuis la mort par balles d’un animal début juin en Ariège, la question a pris une tournure dramatique. Mais certains agriculteurs affirment qu’il est tout à fait possible d’éviter les attaques de troupeaux.
«Parfois, on a l’impression que c’est écolos contre éleveurs. Mais c’est plus compliqué que ça.» Les éleveurs favorables à l’ours s’expriment peu dans les médias. Parce qu’ils sont peu nombreux ? Parce qu’ils préfèrent rester discrets ?

Catherine Brunet, ancienne bergère, a longtemps travaillé avec ses troupeaux, proches du plantigrade. «On a réussi à cohabiter avec l’ours sans jamais avoir eu de problème, se remémore-t-elle. En 2007, j’ai repris seule la gestion des brebis, je les gardais en présence d’ours mais avec des moyens de protection.» Désormais retraitée, elle exerçait avec son mari dans la vallée du Vicdessos, en Ariège, le département où un ours de 4 ans a été retrouvé mort par armes à feu, le 9 juin, près de la station de ski de Guzet-Neige, à 1 800 mètres d’altitude.
Cet acte de braconnage rare, qui fait l’objet d’une enquête de gendarmerie, d’une plainte de l’Etat et de vingt associations écologistes qui se sont déclarées ce mercredi, témoigne de la complexité de vivre au côté de l’animal. Et, cependant, tous les éleveurs et bergers ne sont pas contre sa présence dans les montagnes. Certains affirment même qu’ils peuvent travailler dans les estives, ces pâturages en altitude, sans être l’objet de prédations.
Pour faciliter le travail des chiens de protection sur les pâturages, il est nécessaire de comprendre et respecter le comportement des chiens et de suivre quelques règles de conduite.
Photo Catherine Brunet
Faire baisser le nombre d’attaques

Retraité depuis un an, le berger Christian Balthasar fonctionnait de la même manière que Catherine Brunet. En 2014, il est placé sur l’estive du Barestet en Ariège où l’ours causait beaucoup de dégâts, des brebis étaient fréquemment retrouvées mortes. Le berger était accompagné de 4 patous pour faire baisser le nombre d’attaques. « La première année, on est passé de 60 brebis tuées à 12 », énumère Christian Balthasar. L’année suivante, il n’en a eu que 5. Lui aussi pratiquait le regroupement nocturne des brebis dans des parcs qu’il fermait « le plus tard possible le soir et ouvrait le plus tôt possible le matin ». Le reste du temps, ses patous et lui gardaient un œil sur le troupeau. « En disant que ces méthodes fonctionnent, je ne cherche pas à nuire aux éleveurs qui ne la pratiquent pas, je veux seulement prouver que la présence de l’ours et celle des troupeaux sont compatibles », précise l’ancien berger.

Si pour certains bergers, l’adoption de ces dispositifs est évidente, il peut exister certaines hésitations à les installer. Il demeure la réticence à enfermer les bêtes la nuit, par peur qu’elles se nourrissent moins bien. Le surplus d’organisation administrative est lui aussi dissuasif, il faut penser aux formations des chiens, gérer les dossiers de subventions ou encore les contrats et salaires d’un employé supplémentaire. Pour certains, le problème est surtout financier. Même si l’Etat finance 80% de leur mise en place, le reste doit être payé par les éleveurs eux-mêmes.
« Ce n’est pas simple à mettre en place, parfois il va falloir diminuer les troupeaux, et passer de 400 bêtes à 200 », prévient Catherine Brunet. Cette organisation demande beaucoup de temps et de moyens et n’est pas parfaite. « Il n’existe pas de risque zéro. On assume qu’on peut avoir des pertes, ça fait partie du métier. On fait tout pour que ça n’arrive pas », relativise Olivier Maigre. L’éleveur souligne qu’il est, malgré tout, beaucoup plus simple de se tourner progressivement vers ces méthodes que d’attendre le jour où elles deviendront obligatoires, si elles le deviennent. « Je suis assez optimiste pour l’avenir. Je pense que les jeunes qui commencent le métier en ayant toujours connu l’ours vont prendre les choses différemment. »

Ecrit par Lisa Noyal dans Libération du 26 juin 2020 CLIQUEZ ICI
Comment les bergères ont sauvé le métier de berger

Pendant des millénaires, dans les montagnes béarnaises, les hommes gardaient les troupeaux. Aujourd'hui, un quart des pasteurs sont des femmes et l'activité ancestrale renaît.
Ecrit par Michel Feltin-Palas dans L'Express
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Et les troupeaux cohabitent souvent à côté des implantations apicoles...
Voilà ce qui se passe de l’autre côté de la frontière, en Espagne : (texte traduit)
Pour protéger le bétail contre les attaques des ours bruns, la saison du regroupement des troupeaux dans les Pyrénées catalanes a commencé en juin. Cette année, plus de 6.000 têtes contrôlées 24 h / 24 dans 6 groupes entre la vallée d'Arán et le Pallars Sobirà. Pour que ce programme soit efficace, il est très important de mettre en œuvre ensemble toutes les mesures, telles que le regroupement des troupeaux de différents propriétaires, recruter des bergers et des aidants (le programme collabore avec l'École des bergers de Catalogne en accueillant des élèves en stage), recueillir les troupeaux pour la nuit dans un clôturage électrifié, plusieurs chiens de garde de protection travaillant correctement et faciliter la vie des bergers, avec la construction de chalets de montagne, de modules préfabriqués, différents services et visites périodiques des bergers par l'équipe. Enfin, l'engagement des propriétaires de remplacer les bergers lors de congés. Ils se sont aussi protégés à Aran, Pallars Sobirà et Alta Ribagorça, 50 implantations apicoles pour empêcher les ours de se rapprocher du miel.
Notre engagement pour soutenir la présence de l’Ours dans les Pyrénées. Nous considérons, comme beaucoup d’autres habitants des Pyrénées, que l’ours doit retrouver la place qui lui revient. Il fait partie entière du Patrimoine pyrénéen et doit le rester. Le partage du territoire avec toutes les Espèces est un enjeu fort pour nous, et notre activité apicole doit s’intégrer dans la vie de ce territoire. Pour faciliter la cohabitation, nous mettons en place une clôture de protection autour des ruchers installés dans les zones où l’ours peut être présent (car il peut être très friand de couvain d’abeilles…). Marie & Pierre pour L’OURS & L’ABEILLE. https://loursetlabeille.com
L’homme et l’ours ont toujours cohabité dans les Pyrénées. Il serait inacceptable que nous laissions disparaître l’ours aujourd’hui que nous avons les moyens techniques et financiers de vivre ensemble sereinement. Les éleveurs qui refusent de vivre avec l’ours sont ceux qui ont refusé d’essayer les mesures d’accompagnements. Ils ont pris une position de principe à priori.
Envoyé spécial. L'ours de la discorde - 4 octobre 2018 (France 2)
Certains éleveurs n’en peuvent plus. Des commandos cagoulés menacent de prendre les armes contre un animal pourtant protégé depuis 1971. La cohabitation est-elle impossible ? Dans ces superbes montagnes pyrénéennes, une chasse à l’ours s’est-elle engagée ?
COHABITER pour retrouver l'authenticité de cette montagne vivante
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